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       " On a réservé depuis janvier " : à vélo ou en famille, les touristes
       se ruent en Bretagne pour l'Ascension
        
 (HTM) Source
        
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       TVG bondés (et à l'heure), quais bien remplis : à en croire
       l'affluence en gare de Rennes, ce mercredi, ce pont prolongé de
       l'Ascension démarre sous les meilleurs auspices, côté tourisme, en
       Bretagne. « Tous les trains sont complets vers la région », confirme
       la SNCF. D'autant que le soleil a enfin décidé de se montrer, après
       des semaines de temps plus que morose. « On a quand même pris les
       parapluies », chambre Jérôme, un Lyonnais qui compte profiter de sa
       visite à sa fille étudiante à Rennes pour faire un tour du côté du
       Mont-Saint-Michel et de Saint-Malo.
        
       La côte d'Émeraude, c'est aussi la destination de Rachel et Éric, qui
       avaient pris les devants en arrivant dès lundi dans la péninsule
       bretonne. « On savait que le week-end s'annonçait chargé alors on a
       réservé dès le mois de janvier », souligne le couple, qui découvre la
       région. Après une première étape de deux jours à Rennes, dont les
       maisons à colombages n'ont guère impressionné ces Strasbourgeois,
       direction les remparts de la cité corsaire. Et, pourquoi pas, une
       escale sur le port de Cancale pour déguster quelques huîtres.
        
       ## Familles et cyclistes
        
       Parmi les voyageurs en gare de Rennes, beaucoup de familles. Dont
       celle de Frédéric, venue de Dijon qui, aussitôt, s'apprête à faire
       défaut à la Bretagne : « On ne fait que passer ! On a réservé une
       voiture ici et on va sur la côte entre Avranches et Granville. Ne nous
       en voulez pas d'aller chez les Normands », plaisante-t-il. Ou encore
       celle d'Émilie, invitée à passer quelques jours chez des amis à Vitré
       (35) avant un mariage prévu à Penmarc'h (29), ce week-end.
        
       Parmi les voyageurs en gare de Rennes, beaucoup de familles, ce
       mercredi. (Le Télégramme / Romain Roux)
        
       Le vélo semble avoir particulièrement le vent en poupe, en témoigne le
       nombre impressionnant de cyclistes débarquant dans la capitale
       bretonne, équipés de la tête aux pieds. Comme ce joyeux peloton de
       onze Mayennais motivés, tous de la même famille, âgés de 5 à 66 ans.
       Un peu perdus : « On cherche le canal d'Ille-et-Rance, sourit
       Maryline. On va d'abord faire escale à Tinténiac puis on ira jusqu'à
       Dinard ! D'ailleurs, on a un peu galéré à trouver des logements sur la
       route, il n'y avait pas mille options… »
        
       Autre petite critique de Maryline : elle a dû attendre début avril
       avant de pouvoir réserver les places de vélos dans le TER qui les a
       amenés de Laval à Rennes. Dans les trains régionaux bretons, entre le
       1er mai et le 1er septembre, il est, en effet, obligatoire d'acheter
       un billet à un euro en plus par vélo, et le nombre de places est
       limité. La plateforme de réservation consacrée aux vélos, nouveauté de
       la saison 2024, a ouvert il y a un mois seulement. Mais les conditions
       sont encore plus restrictives dans les TGV, tous les trains ne
       disposant pas de places réservées aux cycles. À moins de voyager avec
       son vélo démonté dans une housse et, donc, de savoir bricoler !
        
        
        
        
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